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Felicitas multos habet amicos - szczęście ma wielu przyjaciół.
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Sokolnilz et de Celnitz. Il avait avec lui la division Friant et les dragons de la division du général Bourcier. La
division du général Gudin devait se mettre de grand matin en marche de Nicolsburg, pour contenir le corps
ennemi qui aurait pu déborder la droite.
L'empereur, avec son fidèle compagnon de guerre, le maréchal Berthier, son premier aide-de-camp le
colonel-général Junot, et tout son état-major, se trouvait en réserve avec les dix bataillons de sa garde et les
dix bataillons de grenadiers du général Oudinot, dont le général Duroc commandait une partie.
Cette réserve était rangée sur deux lignes, en colonnes par bataillons, à distance de déploiement, ayant dans
les intervalles quarante pièces de canon servies par les canonniers de la garde. C'est avec cette réserve que
l'empereur avait le projet de se précipiter par tout où il eût été nécessaire. On peut dire que cette réserve valait
une armée.
A une heure du matin, l'empereur monta à cheval pour parcourir ses postes, reconnaître les feux des bivouacs
de l'ennemi, et se faire rendre compte par les grand'gardes de ce qu'elles avaient pu entendre des mouvemens
des Russes. Il apprit qu'ils avaient passé la nuit dans l'ivresse et des cris tumultueux, et qu'un corps d'infanterie
russe s'était présenté au village de Sokolnitz, occupé par un régiment de la division du général Legrand, qui
reçut ordre de le renforcer.
Le 11 frimaire, le jour parut enfin. Le soleil se leva radieux; et cet anniversaire du couronnement de
l'empereur, où allait se passer l'un des plus beaux faits d'armes du siècle, fut une des plus belles journées de
l'automne.
Cette bataille, que les soldats s'obstinent à appeler la journée des trois empereurs, que d'autres appellent la
journée de l'anniversaire, et que l'empereur a nommée la journée d'Austerlitz, sera à jamais mémorable dans
les fastes de la grande nation.
L'empereur, entouré de tous les maréchaux, attendait, pour donner les derniers ordres, que l'horizon fût bien
éclairci. Aux premiers rayons du soleil, les ordres furent donnés, et chaque maréchal rejoignit son corps au
Austerlitz, le 12 frimaire an 14 (2 décembre 1805) 274
Oeuvres de Napoleon Bonaparte, TOME III
grand galop.
L'empereur dit en passant sur le front de bandière de plusieurs régimens: Soldats, il faut finir cette campagne
par un coup de tonnerre qui confonde l'orgueil de nos ennemis. Aussitôt les chapeaux au bout des baïonnettes
et les cris de vive l'empereur! furent le véritable signal du combat. Un instant après la canonnade se fit
entendre à l'extrémité de la droite, que l'avant-garde ennemie avait déjà débordée; mais la rencontre imprévue
du maréchal Davoust arrêta l'ennemi tout court, et le combat s'engagea.
Le maréchal Soult s'ébranle au même instant, se dirige sur les hauteurs du village de Pringen avec les
divisions des généraux Vandamme et Saint-Hilaire, et coupe entièrement la droite de l'ennemi, dont tous les
mouvemens devinrent incertains. Surprise par une marche de flanc pendant qu'elle fuyait, se croyant
attaquante et se voyant attaquée, elle se regarde a demi battue.
Le prince Murat s'ébranle avec sa cavalerie; la gauche, commandée par le maréchal Lannes, marche en
échelons par régimens, comme à l'exercice. Une canonnade épouvantable s'engage sur toute la ligne; deux
cents pièces de canon, et près de deux cent mille hommes, faisaient un bruit affreux: c'était un véritable
combat de géans. Il n'y avait pas une heure qu'on se battait, et toute la gauche de l'ennemi était coupée. Sa
droite se trouvait déjà arrivée à Austerlitz, quartier-général des deux empereurs, qui durent faire marcher
sur-le-champ la garde de l'empereur de Russie, pour tâcher de rétablir la communication du centre avec la
gauche. Un bataillon du quatrième de ligne fut chargé par la garde impériale russe à cheval, et culbuté; usais
l'empereur n'était pas loin: il s'aperçut de ce mouvement; il ordonna au maréchal Bessières de se porter au
secours de sa droite avec ses invincibles, et bientôt les deux gardes furent aux mains. Le succès ne pouvait
être douteux: dans un moment la garde russe fut en déroute. Colonel, artillerie, étendards, tout fut enlevé. Le
régiment du grand-duc Constantin fut écrasé; lui-même ne dut son salut qu'à la vitesse de son Cheval.
Des hauteurs d'Austerliz, les deux empereurs virent la défaite de toute la garde russe. Au même moment le
centre de l'armée, commandé par le maréchal Bernadette, s'avança; trois de ses régimens soutinrent une
très-belle charge de cavalerie. La gauche, commandée par le maréchal Lannes, donna trois fois. Toutes les
charges furent victorieuses. La division du général Caffarelli s'est distinguée. Les divisions de cuirassiers se
sont emparées des batteries de l'ennemi. A une heure après midi la victoire était décidée; elle n'avait pas été un
moment douteuse. Pas un homme de la réserve n'avait été nécessaire et n'avait donné nulle part. La canonnade
ne se soutenait plus qu'à notre droite. Le corps de l'ennemi, qui avait été cerné et chassé de toutes ses hauteurs,
se trouvait dans un bas-fond et acculé à un lac. L'empereur s'y porta avec vingt pièces de canon. Ce corps fut
chassé de position en position, et l'on vit un spectacle horrible, tel qu'on l'avait vu à Aboukir, vingt mille
hommes se jetant dans l'eau et se noyant dans les lacs.
Deux colonnes, chacune de quatre mille Russes, mettent bas les armes et se rendent prisonniers; tout le parc
de l'ennemi est pris. Les résultats de cette journée sont quarante drapeaux russes, parmi lesquels sont les
étendards de la garde impériale; un nombre considérable de prisonniers; l'état-major ne les connaît pas encore
tous, on avait déjà la note de vingt mille; douze ou quinze généraux; au moins quinze mille Russes tués, restés
sur le champ de bataille. Quoiqu'on n'ait pas encore les rapports, on peut, au premier coup d'oeil, évaluer notre
perte à huit cents hommes tués et à quinze ou seize cents blessés. Cela n'étonnera pas les militaires, qui savent
que ce n'est que dans la déroute qu'on perd des hommes, et nul autre corps que le bataillon du quatrième n'a [ Pobierz caÅ‚ość w formacie PDF ]

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    A ten zwycięzcą, kto drugim da / Najwięcej światła od siebie! Adam Asnyk, Dzisiejszym idealistom
    Ja błędy popełniam nieustannie, ale uważam, że to jest nieuniknione i nie ma co się wobec tego napinać i kontrolować, bo przestanę być normalnym człowiekiem i ze spontanicznej osoby zmienię się w poprawną nauczycielkę. Jeżeli mam uczyć dalej, to pod warunkiem, że będę sobą, ze swoimi wszystkimi głupotami i mądrościami, wadami i zaletami. s. 87 Zofia Kucówna - Zdarzenia potoczne

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